Recherche par auteur : Hentsch, Thierry
2 résultats.
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 20h. 42min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17547
Résumé:Fait suite à : "Raconter et mourir" Parce que les hommes racontent pour laisser des traces et ne pas mourir, ils tentent sans cesse d'abolir le temps.Tentative magnifique qui, même si elle est vouée à l'échec, donne à la littérature occidentale ses plus grands récits. Des aventures de Don Juan aux voyages de Gulliver en passant par la quête abyssale de Melville, le drame faustien, l'épopée moderne de Joyce et la Recherche de Proust - pour ne citer que quelques-uns des trésors présentés dans cet ouvrage -, ce qui traverse toute notre littérature, c'est ce désir sans cesse renouvelé des hommes d'aller sans trêve d'un objet à l'autre, dans l'oubli d'eux-mêmes. Chaque oeuvre qui traverse les siècles échappe à l'époque qui l'a vue naître. Tous les grands récits du Temps aboli sont donc contemporains les uns des autres et ils appartiennent à tous les temps. Comme dans Raconter et mourir, dont cet ouvrage constitue la suite, chaque chapitre peut se lire comme un tout, au gré de la fantaisie du lecteur.
Lu par : Jacqueline Duperret
Durée : 23h. 40min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 17200
Résumé:Le récit est la forme classique que prend dans presque toutes les cultures le désir de se continuer. Se raconter c'est ne pas mourir. Parce que les hommes se savent mortels, ils racontent pour nourrir la mémoire de ceux qui prendront le relais. Ils racontent et meurent apaisés d'avoir vécu et transmis. A travers la lecture des grands récits qui marquent l'imaginaire occidental, ce livre s'attache aux thèmes et aux moments clés de cette transmission. En prenant pour fil conducteur le rapport entre la mort et la vérité, Raconter et mourir suit des héros connus de tous. Les récits de Gilgamesh, Ulysse ou Enée illustrent la relation entre l'immortalité et la vie. La Torah et la Théogonie d'Hésiode racontent la genèse d'une connaissance vitale dont OEdipe et Antigone dévoilent la dureté. Chez Socrate, le désir de connaître devient intensément et librement amoureux de son propre effort...